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AVIS DE LECTEURS...

Une empreinte forte...

Nadia Rigaud édite aux éditions La Féline l'Oeuvre de Jean-Rigaud...

Cher Artur,

     Malgré toutes les sollicitations qui m’ont assaillie à mon retour de Paris, j’ai quand même réussi à me plonger dans vos Beautés Abyssales. Je ne le regrette pas. Elles laissent une empreinte forte dès le début, qui va s’accentuant au fur et à mesure qu’on s’achemine vers la fin. Au début, on peut encore espérer que ce long sanglot qui roule de page en page finira par se résorber et laisser la place à unerenaissance. Il n’en est rien. Malgré la volonté signalée ici et là, p. ex. p.36 de « croire en soi »  ou p.65 de « jouer son jeu » (très Jean Rigaud , ça), ou encore la conscience de l’immaturité actuelle (p.43), malgré tout cela le désespoir du début se mue implacablement en vociférations sans autre débouché que la chute – finale, dans tous les sens du terme.

     La récurrence (il faudrait compter !) de la notion de mensonge donne l’impression que le narrateur se cogne indéfiniment à un mur. Or un mur c’est aussi un barrage. Pourquoi, au lieu de « mensonge » ne pas envisager plutôt qu’il s’agit de « vérités multiples », cela ouvrirait sur la possibilité de l’évolution d’un avenir que le narrateur serait plus à même de contrôler.

Il n’en reste pas moins que ce long cri qu’est votre livre s’imprime avec force dans l’esprit du lecteur. Peut-être est-ce dû aussi à l’avalanche continue de propositions indépendantes qui ne ménagent aucune ouverture à la réflexion chez le lecteur (au rebours du style d’un Proust qui exige une lecture lente, voire une relecture de la phrase interminable pour être saisie dans sa complexité). 

     Vous dites que vous n’avez rien corrigé ni retouché. Le résultat prouve certainement que vous avez un don incontestable pour l’écriture, car il n’y aurait effectivement, pas grand-chose à corriger dans la forme. Mais peut-être un effort de relecture de votre premier jet vous amènerait à réviser le fond, et, quand ce ne serait que par instinct de survie, à remuscler votre désespoir, et à prolonger sanglots et vociférations par une quête d’émergence. Mais, après tout, peut-être fallait-il d’abord tomber, toucher le fond (celui du gouffre), avant de trouver la voie pour remonter ?

     Un dernier point : le titre. « Abyssales », surement, mais de « Beautés » je n’ai trouvé que dans votre écriture, ce qui est déjà beaucoup, je l’admets. Les situations évoquées, elles, ne suscitent pas l’envie qu’inspire habituellement la « beauté ».

     Et un post-dernier point : l’impression que je vous ai livrée ne prétend à aucune exhaustivité, elle est au contraire très partielle. Je veux espérer, cher Artur, que vous ne m’en tiendrez pas rigueur et vous assure de mon amitié qui ne saurait être que durable !

 

Nadia Rigaud

 

Ecrire c'est ça, ou rien...

     Après la lecture de ce livre, je pense à la citation de Christian Bobin qui a écrit « L’écriture c’est le cœur qui éclate en silence et puis plus rien, presque rien : des lettres qui font des mots qui s’avancent, des phrases qui s’enfoncent et se perdent dans le matin d’hiver » (« L’épuisement ») .Ce jeune auteur écrit ses textes bruts de décoffrage, sans polir ses mots. Certains de ses textes nous poussent à réfléchir sur notre relation à la société actuelle. On se plonge dans le rapport à l’autre, qui est une véritable lecture, en soi. A travers ses textes, Artur Michalski critique sans pudeur notre société, notre confort, notre vie et notre personne. 

     Pour connaître personnellement Artur, la lecture de ce livre m’a fait découvrir et comprendre une autre facette de sa personnalité, déjà mature. On sent en lui cette nécessité presque vitale d’écrire et de nous inciter à lire entre les lignes, car « c’est l’inconnu qu’on porte en soi, écrire c’est ça ou rien » (Marguerite Duras, « Ecrire »).

 

Marie-José Alonso

 

À la manière des chercheurs d'or...

     Comme tout le monde, nous sommes en quête d'espoir et d'espérance. Ici Artur Michalski se démarque à travers l'intensité de sa démarche où il allie force et sensibilité. A la manière des chercheurs d'or, il est capable de remuer ciel et terre. S'il le faut, il remuera des montagnes. Et comme dans un puits profond, il puise dans son passé des trésors qu'il réussit à mettre au grand jour.

     De l'ancien, il construit du nouveau. Inlassablement, il assemble, mixe, transforme, ranime même ce qui semblait être mort. Sa force réside en sa capacité à relever les grands défis. Si la chair est mise à vif, c'est que l'amour impossible ne doit pas avoir le dernier mot. Ainsi, de l'athmosphère la plus lugubre, la plus fragile, transparaît toujours peu à peu un merveilleux sourire, son sourire. 

     "Le style de l'oeuvre est unique, sensible", tout comme Artur Michalski lui-même est unique, sensible. C'est un ami cher qui m'a bouleversé le coeur (comme si Dieu l'avait mis à part, parce qu'il est le seul à avoir aimé mes chansons). Je lui dédie ici encore une fois toute ma sympathie.

 

Guy Marchal

Rencontres : "une bouffée d'air frais..."

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Artur (le "Philosophe") et Jean-François (le "Baroudeur")

au salon du Livre de Paris, 2009

     Donc vers la fin de la journée, tout en allant vers la sortie, alors que tout le monde démontait déjà, et avant l'heure, ce qui ne se fait pas, mais bon...  Je passe devant un petit stand estampillé Éditions Dédicaces..., Dédicaces… ? mais ils sont sur mon mur de FB ! C’est comme amusant et familier de les trouver là, et tout à fait par hasard en plus !!!

     Aussi je m'approche de ces trois messieurs et leurs explique le fait. Alors la bonne humeur se déchaîne chacun m'explique qui il est, entre blagues et éclats de rire et ils me disent que le directeur est en Turquie… (une blague, bien entendu, NDLR) de fait eux ce sont deux auteurs (le troisième dit n’avoir rien a voir et seulement leur tenir compagnie) un qui a l'air d'un vieux baroudeur marin et l'autre, plus jeune et très « costume » au premier abord mais fort drôle, qui lui, a écrit un roman philosophique dit-il. Philosophique ! Je dis bouah c’est pas pour moi ! Mais si, mais si, c’est très bien et pas ennuyeux dit-il en s’esclaffant, j’ai tout vendu ! Oui mais moi j’aime l’aventure, le policier dis-je …Alors c’est lui qu’il vous faut, crimes et tutti quanti me dit-il, en me désignant le marin baroudeur, c’est un aventurier il a été partout dit-il avec une sorte d’admiration !!!

     Je n’ai pas acheté les livres car je ne pouvais me résoudre à acheter l’un et pas l’autre, de même que je n’ai pas fait de photo puisqu’il y avait qu’un seul livre mais à présent je regrette, j’aurais bien pu les prendre en photo sans leurs livres !!!! Parfois on ne pense pas assez vite…. Mais la rencontre a été tellement agréable que j’ai décidé de leur faire un billet. J’espère que vous ne m’en voudrez pas, ils n’ont rien d’hispanique et je n’ais pas lu leurs livres, mais je leur devais bien ça pour leur accueil inoubliable, respirant la joie et la bonne humeur ce qui est rare de nos jours et en ces lieux de « haute culture ».

     Une bouffée d’air frais...

Une maturité impressionnante

     Ce jeune auteur fait preuve d'une belle maturité pour son âge (26 ans à l'époque, NDLR). Impressionnant. A l'époque où j'étais professeur de français j'aurai aimé donner à étudier ce livre en classe, même si sa jeunesse n'aurait pas permis une mise au programme. 

 

Anick Pécontal - Professeur de Français

Ce qui fait la richesse de ton écriture

     Veux-tu que je te dise ce qui pour moi fait la richesse de ton écriture ? En partant d'un vécu personnel, tu confrontes le lecteur à un questionnement universel.

      En te lisant je me suis dit : Qui est donc cet autre qui l'en éloigne (de lui, de l'autre) ? Et on ne peut que se retourner la question et se la poser à soi-même. Peut-être parce qu'indirectement tu cherches une réponse, en miroir, le lecteur (intelligent ;-)) se questionne sur lui-même...

 

Génica

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